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depuis cinq générations, les Ouazzani,
une famille de notables chérifiens (Arabes implantés
en Afrique du Nord depuis 14 siècles) se sont intéressés
à la région pour son caractère racé
et inaccessible, ainsi que pour l’attrait de ses habitants,
dont la société est organisée selon une
structure tribale. Tayeb y prendra une femme berbère
pour épouse. En qualité d’infirmier et herboriste,
il dispensera aux jebli (« peuple des montagnes »)
des remèdes à base de plantes médicinales.
Il se joindra également à l’effort politique
local en apportant dynamisme et pondération à
la « choura », le « parti de la concertation
».
35 ans plus tard, toujours dans une logique humaniste, Fatim
Zohra, la fille de Tayeb et Omar, son mari reviennent dans la
région pour poursuivre l’action de leurs ancêtres
et donnent le jour au projet d’une vie : le domaine d’Aïn-sahla.
Né une année où la sécheresse rendait
le travail aux champs impossible, le chantier d’Aïn-sahla
offrit un emploi à 60 hommes. Dans un souci de respect
de l’environnement, le domaine fut érigé
pierre par pierre à main d’homme, sans faire appel
à une logistique lourde. Cette entreprise de longue haleine
généra ainsi un nouvel élan pour la région
et ses habitants. Huit ans plus tard, à la fin des travaux,
elle emploie encore une douzaine de personne à plein
temps, une équipe qui contribue activement à l’âme
de l’auberge. |
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